L’été de tous les concerts épisode 1

L’été a pointé son nez dès le mois de juin, ses chaleurs, ses terrasses et ses lots de concerts et festivals. Comme chacun le sait, pour moi les concerts ce n’est pas que l’été, ou alors c’et l’été toute l’année !

 

 

 

Cette saison je la commençais assez tôt, dès la fin mai avec Avril Lavigne à la Halle Tony Garnier, suivi de Kyo au Ninkasi Kao (superbe petite salle de concert qui rappelle beaucoup le Pezner). Avril Lavigne fut plus que décevante, cette minette n’a aucune énergie sur scène, et pourtant depuis son premier album elle tourne pas mal à travers le monde. La grande rebelle de 19 ans est en réalité une grande timide. Heureusement, quelques jours plus tard, mes oreilles furent bercées par la douce voix de Benoît Poher et ses acolytes (Niko, Fab et Flo). Oui, on peut aimer le rock et aimer Kyo, les deux ne sont pas antinomiques. Comme on a pu le lire sur le Rocksound n° 131, où le groupe fait la couverture (c’est une première !) Kyo n’est pas "l’horreur que ses détracteurs veulent jeter aux orties", mais un groupe dont les influences artistiques vont de "Nirvana" à "System of a down" ou "Rage against the machine", qui préfère chanter en français des messages qui vont toucher un plus grand nombre plutôt que de gueuler leur mal être dans des micros avec des guitares saturées.  Bref, une petite salle un concert intime mais très rock, et toujours la même pêche, je leur souhaite bon courage pour leur tournée, et essayez de chanter "L’assaut des regards" et "Tout reste à faire", je les adore !

 

 

En juin, tout s’accélère, on sort les griffes (peintes en noir bien sûr) et les ceintures à clous, en route pour du bon gros son. Tout d’abord, avec Chloé, fidèle serveuse des forces obscures, nous sommes allées voir Slipknot, un petit groupe de l’Iowa (USA) dont les membres ne se présentent à leur public que visages cachés derrière des masques. Je n’entretiendrais pas là de polémique : Slipknot groupe marketing ou non. Bref, ces gros messieurs crient et font du bruit devant un public de tatoués ! Pas mal, mais je ne suis pas plus emballée que ça.

 

 

 

 Heureusement qu’à la fin du mois, le 30 juin, débarque Green Day, LE groupe de punk rock californien qui m’a fait découvrir cet univers rock. Bon, il faut dire que je suis vieille (!) et à l’époque du collège, Green Day ça déchirait un max ! La première fois, je les ai vus au Transbordeur en 1995, le 16 septembre plus exactement. Ce fut mon premier concert toute seule ; là, j’y ai vécu mes premiers émois dans les pogo au milieu de centaines de jeunes à la peau moite, transpirant la bière,…10 ans plus tard et quelques concerts dans les pattes, je ne pogotte que rarement et ménage ma petite santé. Mais la rage de la punkette que je suis sait se réveiller quand il le faut, et là c’est une énergie surnaturelle qui m’a fait entrer en transe. Un vrai show à l’américaine avec confettis et trois potes qui n’ont cessé de sillonner les routes et enchanter nos oreilles de textes forts. Chapeaux bas, je m’incline, au moins ils ne feront pas comme ces abrutis de Blink 182 qui décident de se séparer (oui, l’info est confirmée – cf. Rockmag n° 57 interview de Travis Barker).

Rockement vôtre,

 

 

 

v-dog

 

 

 

 

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