L’été de tous les concerts épisode 2

Après le punk rock de Green Day, le mois de juillet s’annonçait sous de bons augures avec ses festivals: Musilac, Nuits de Fourvière et Authentiks.

Le festival de Musilac est encore peu connu mais gagne vraiment à être connu pour les amateurs de festivals sans aimer la foule comme aux Eurockéennes ou à Benicassim. Sur trois jours, la tripotée d’artistes qui se succèdent est tout de même remarquable, et chaque soirée a son thème.

Musilac J1 : la scène française que l’on peut qualifier de festive avec Les fils de Teuhpu, Les Ogres de Barback, La Tropa, la Phaze, La Ruda (Salska) et Sinsemilia. Ca fait quand même du beau monde ! On aurait presque pu inviter les Babylon Circus et la liste était complète ! Bien qu’il faille avouer que la majorité du public se soit déplacée pour Sinsemilia qui nous souhaite toujours ‘"out le bonheur du monde", le spectacle a eu lieu avant avec les joyeux trublions de La Ruda. Déjà la 3e fois que je les vois en concert et le public est de plus en plus à fond, complètement en transe devant un Pierrot plus survolté qu’un lapin Duracell. Pogo à volonté, des voix hurlantes essayant de scander les paroles d’un Pierrot au débit toujours aussi impressionnant. Bref, un peu plus d’une heure de bonheur, mais mesdemoiselles peut-on souvent dire que ça dure plus que ça ?!

 Musilac J2 : la scène française et internationale se partagen- la scène ce soir là : The Sunday Drivers, the Servant, Sinclair, Saez, Ghinzu et Iggy & the Stogges. Un peu déçue de la prestation des Espagnols des Sunday Drivers dont le single "On my mind" nous avait enchantés, mais on peut tout de même les encourager d’avoir débuté le festival ce soir là, cette place est loin d’être enviée. Suivent alors The Servant avec son chanteur survolté (qui a dû emprunter ses piles à Pierrot, cf. paragraphe ci-dessus) ; bien qu’ils aient bénéficié d’un bon battage médiatique sur les ondes françaises, on sent bien que ces gaillards sont habitués à la scène. Ils sont bons, on en redemande… et les filles craquent face à un Dan Black (le chanteur) dont l’accent (je l’avoue) est tout à fait charmant. Nos yeux se tournent vers notre supernova superstar à nous : Sinclair. Parce que c’est bon comme ça, Sinclair nous montre encore une fois que c’est une bête de se…  euh de scène ! Enfin, celui que j’attends avec une certaine impatience pour ne pas dire une excitation certaine, Damien Saez. Après l’avoir vu en Novembre dernier à Lyon au Transbordeur, j’avoue avoir été charmée par le personnage torturé, presque rock-glam ! Je ne suis malheureusement pas seule à l’apprécier et me fait vite pousser par de jeunes ados qui doivent me trouver bien vieille ! Bref, la prestation de Saez a dérouté les non adeptes du style ; effectivement, quand il nous a demandé de chanter avec lui "Marie ou Marylin", au bout d’un moment on s’essouffle et on chante moins fort, ça l’a apparemment déçu et est parti de scène. Caprice de star ou mise en scène… lui seul le sait et à dire vrai : on s’en fout. Son génie n’est plus à prouver. Ensuite, les Belges de Ghinzu ont mis le feu à un public demandeur d’un peu plus de bruit. Chose promise, chose due, un public en délire, qui en redemande : "Do you reeeeeeeeeeeeeeeeeeeaad me ?", avant de passer à l’iguane : Iggy Pop. Connaissant le personnage et non la discographie, le concert ne m’a pas mise en transe, mais cette énergie émanant de ce petit corps tout musclé de 58 ans ne peut que surprendre. J’ai été d’ailleurs autant surprise par sa musculature que par l’absence de tatouage qu’il présente.

 

Musilac J3 : des impératifs m’ont obligés à retourner dans ma petite capitale des Gaules. La tête d’affiche était alors Franz Ferdinand.

  

Rockement vôtre,

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