Entrez dans la Kyosphère

Aussi loin qu’il le faut… j’irai trouver au bout le contact !

 

 

 

 

 

Une Halle Tony Garnier réduite par rapport a la tornade Coldplay des jours précédents, mais un public bien présent pour Kyo. Ne nous leurrons pas, le public de Kyo est résolument jeune, voire pré-pubère. Filles et garçons essaient de se faufiler parmi la foule pour se placer au plus proche de la scène, faute d’avoir déjà atteint leur taille adulte ! Heureux point : on ne crie plus les prénoms des 4 garçons de Versailles, mais juste leur nom de groupe. Le groupe aurait-il réussi à décoller l’image de groupe de minets qu’on leur avait collé dès leur second opus : le chemin ? Je n’en suis pas convaincue, mais en tout cas avec "300 lésions", leur troisième album, des morceaux résolument plus rock, quelques titres travaillés avec des membres de Pleymo, aussi membres de la Nowhere Team comme Watcha.

 

 

 

Les voyant pour la troisième fois – et oui, chacun ces péchés mignons, j’ai trouvé le mien – encore une fois ils savent offrir à leur public un spectacle différent. La scène de la Halle leur a permis de surélever la batterie de Fabien, qui ressemble de plus en plus physiquement à Dave Grol ( !) et surtout permet de ne pas isoler le pauvre batteur. Un écran géant prend le fond de la scène, diffuse des clips ou des images de la scène. Nico et Flo, les deux guitaristes, sont vêtus de vestes de hussards siglées d’un K, nouvel emblème de la Kyosphere. Ben, le chanteur, est vêtu très simplement d’un polo rouge et d’un jeans qui ne laisse pas transparaître le haut de son caleçon, au grand dam de ces dames. Le ton est donné : chaque membre du groupe a sa place ; on sent une vraie symbiose parmi ces quatre potes, rejoints il y a quelque temps par un cinquième larron : Pierre.

 

 

 

Le show ne durera pas si longtemps : 1 h 30 à tout casser, mais ce fut intense. Ils n’ont oublié aucun de leurs tubes : "Le chemin", "Je saigne encore", "Contact", "Je cours", etc. pour finir sur "Une dernière danse" repris par un public qui connaît sur le bout de la langue toutes les subtilités de l’univers Kyo, fait de douleurs, de chagrins et de déceptions. Loin d’être noire, leur poésie n’est qu’un message d’espoir, qui voit une lueur au bout du tunnel.

 

 

 

Kyo, quoi qu’on en dise et quoi qu’on en pense, c’est un groupe de scène qui déborde d’énergie et de professionnalisme. J’adore, j’adhère, je suis fan.

 

 

 

 

 

 

PS : que les mauvaises langues se taisent : ils ont démenti les rumeurs de séparation du groupe sur scène !

 

 

 

 

 

 

Rockement vôtre,

 

 

 

V


 

 

 

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