Bilan cinématographique 2005

En fin d’année, il est parfois bon de faire le bilan de l’année écoulée, histoire de faire le point sur les hauts et les bas qui ont rythmé nos vies. Voici le premier point : le ciné.

 

 

 

 

Tout d’abord, les faits marquants de l’actualité cinématographique :

 

 

1.        Garden state, un moment de vie qui ne peut que troubler la nôtre. Une véritable sincérité émane de ce long métrage autobiographique qui rend à présent Zach Braff touchant. Carpe diem, voilà ce qu’on en retient.

 

 

2.        Star wars episode 3 : enfin, la boucle est bouclée ! Anakin, le jeune padawan, est aveuglé par la colère et manipulé par les forces du mal. Il succombera dans la force obscure pour « sauver » sa chère et tendre Padme… et finira intubé ! On en prend plein les yeux et les oreilles. Monsieur Lucas, on en veut encore…

 

 

3.        Match point : la chance, le destin, voilà deux mots qui ont inspiré Woody Allen cette année, et on l’en félicite. Il réconcilie enfin les critiques avec ce dernier opus, sombre à souhait.

 

 

4.        Papa : second film de Maurice Barthélemy, ex-Robin des bois. Loin de l’univers burlesque de son passé, il nous offre une vision très intimiste d’un road trip entre un fils et son père. Alain Chabat est magnifique, on aimerait le voir plus souvent comme ça plutôt qu’en perpétuel guignol.

 

 

5.        Moi, toi et tous les autres : encensé à Cannes, puis à Deauville, un OVNI parmi les films américains, Moi, toi et tous les autres parle d’amour ; mais selon les âges, les préférences, les expériences, les personnages abordent tous leur amour de manière différente, et ce sont ces moments de vie qui rendent la vie plus belle. Un film plein d’humeur et de pudeur.

 

 

6.        Trois enterrements : un meurtre, un coupable, une victime et un justicier. Ce road trip démontre une nouvelle fois l’énorme talent de Tommy Lee Jones, et démontre également qu’il existe encore à Hollywood des scénaristes qui ont assez d’imagination pour pondre de petites perles. Trois enterrements en est une.

 

 

7.        Last days : Gus Van Sant se défend de vouloir retracer les dernières heures de la vie de Kurt Cobain, mais c’est pourtant ce qu’il a tenté de faire ici, choisissant Michael Pitt, le fantôme de ce film. Errance troublante d’un génie créatif. Un acteur dont le charisme et la présence surprennent face à un rôle si silencieux. Une bande musicale fabuleuse.

 

 

8.        A history of violence : le Cronenberg le plus "abordable" depuis longtemps… et pourtant d’une profondeur toujours aussi fouillée. La nature humaine est animale, violente, mais peut toujours être contrôlée, il suffit d’en avoir la volonté et le courage.

 

 

9.        De battre mon coeur s’est arrêté : Romain Duris en pianiste refoulé fout le feu à des immeubles occupés par des clandestins et sans papiers, sans ressentir aucun scrupule.

 

 

10.     Collision : le vrai visage de l’Amérique, méfiante, violente, dangereuse et injuste. Un casting impressionnant, une distribution silencieuse, un film d’une honnêteté rare chez nos compères ‘ricains.

 

 

 

 

Ne soyez pas surpris de ne pas trouver Million Dollar baby dans ce classement, il fait encore partie de ma "To do list" … au même titre qu’Harry Potter et King Kong.

 

 

 

 

 

Flops de l’année :

 

 

1.        Akoibon : à quoi bon ce film à vrai dire ! Fan d’Edouard Baer face à l’éternel, on ne peut que rester coi face à cette Palme d’or du grand N’importe quoi ! Une île, un hôtel, aucune échappatoire ou presque, Jean Rochefort sombrant dans la démence,… qu’ajouter de plus ?

 

 

2.        Battala en el cielo : le cinéma mexicain se veut semi-porno, mais ça nous donne plus envie de régurgiter notre pop corn que de l’avaler ! Un pays où la survie se fait parfois de manière malhonnête, où les classes sociales se croisent et s’entremêlent. Une scène de fellation inoubliable… âmes sensibles s’abstenir.

 

 

3.        Rencontre à Elizabethtown : après Almost famous, on attendait tous ce nouvel opus ET quelle déception ! Une comédie romantique à l’eau de rose pour trentenaires attardés, dont aucun bout de l’histoire ne semble plausible…Orlando Bloom en designer est peu crédible, sans mentionner la niaise de service, j’ai nommé Kirsten Dunst, que j’aurais envoyé paître dès le début du film si j’avais été à la place de notre héros. Que du bonheur !

 

 

4.        Sheriff, fais moi peur : des scénaristes en mal d’inspiration, des acteurs aussi mauvais les uns que les autres… oui c’est bien le remake de la série télévisée que l’on a connu des années en arrière. Affligeant et consternant.

 

 

5.        Cache : Michael Haneke joue à cache-cache pendant plus de deux heures avec nous. Plans fixes, lenteurs, acteurs dont le jeu n’est pas crédible… nous aussi on aimerait bien se tuer à la fin du film !

 

 

 

 


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