Munich

 

 

 

 De Steven Spielberg

Avec Eric Bana, Daniel Craig, Geoffrey Rush, Matthieu Kassovitz, …

 Durée : 2h44

 Munich, 1972 : pendant les Jeux Olympiques, une attaque terroriste : onze athlètes israéliens tués. Evénement hautement médiatisé qui va choquer la communauté internationale, mais surtout le peuple juif qui voit en cet acte une énième provocation.

 Une équipe de cinq juifs est constituée pour éliminer onze personnes impliquées de près ou de loin dans l’attentat de Munich. De nationalité différente, ne se connaissant pas, ayant chacun un rôle bien déterminé dans cette organisation, ils parcourront l’Europe à la recherche de ces onze personnes à abattre.

 Avec Spielberg, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Munich, une "Liste de Schindler" bis ? Difficile de ne pas partir au ciné en ayant des a priori sur ce dernier film, ou encore en se souvenant de "La guerre des mondes" ( !).

 On se doute que les images seront impeccables, mais au-delà de ça, Munich est le parcours de cinq hommes qui, au nom de leur appartenance à un peuple, une religion, se voient confier la lourde tâche de venger les leurs. Jusqu’où aller dans la violence ? Au nom de quoi ? Dans quel but ?

 

 

 

 

 

 

 

La chasse à l’homme se déroule en Europe et principalement à Paris où le groupe obtient les renseignements qui leur permettent de localiser leurs cibles. Les informateurs du groupe sont Mathieu Amalric et Michael Lonsdale, qui apparaissent en parfaits manipulateurs dans un Paris des années 70.

 

Le casting est assez impressionnant. Du côté français, Matthieu Kassovitz est formidable en Mac Gyver artificier, mais aussi Yvan Attal, Valeria Bruni-Tedeschi et la belle Marie-José Croze. Du côté anglophone, Daniel Craig, prochain James Bond, Geoffrey Rush et Eric Bana, acteur australien précédemment vu dans Troie, Hulk ou La chute du faucon noir, ici en jeune père de famille torturé entre son devoir de servir son peuple et sa vie privée.

 

Esthétiquement très beau, une histoire inspirée de faits réels mais sans prétention de vouloir reconstituer un événement et surtout une certaine "neutralité" dans le conflit israélo-arabe. Les 2 h 40 passent sans passage à vide ou lenteur. Un très beau Spielberg.

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