Fauteuils d’orchestre



De Danièle Thompson

 Avec Cécile de France, Albert Dupontel, Valérie Lemercier, Claude Brasseur

 Les vies de ces personnages se croisent, et s’entremêlent. Des personnages dont le destin n’a rien de commun si ce n’est un café, le Café des Théâtres.

 Albert Dupontel est un pianiste surdoué qui en a marre de jouer devant un public averti et déjà conquis. Claude Brasseur, collectionneur d’art, décide de se débarrasser de ces objets après la mort de sa femme. Cécile de France, provinciale naïve, monte à Paris dans l’espoir de trouver un travail qui lui permettra de vivre dans l’illusion du luxe, en l’approchant, mais sans jamais y goûter. Valérie Lemercier, comédienne de séries télévisées bas de gamme, rêve de cinéma et de grands rôles. Dany reste accroché à sa jeunesse passée, où elle cotoyait les chanteurs de l’époque yéyé. Tout ce petit monde tente de fuir son ancienne vie, à la recherche d’un idéal.

 C’est ce qu’illustre ce titre. "Fauteuils d’orchestre". Quand on ne peut pas se payer un fauteuil à l’orchestre, on attend avec une certaine impatience la cloche. Dès que les lumières se baissent, on se rue quelques rangs plus près. On a le sentiment que là, on verra mieux, on sera mieux. On aura plus d’importance. On approche de son rêve. On peut presque le toucher, mais qui peut réellement l’atteindre ?

 Un thème assez facile et des décors qui ont le seul mérite de nous ouvrir les portes de la Comédie française. Un résultat quelque peu décevant, malgré un casting intéressant.

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