Les aiguilles rouges



De Jean-François Davy

Avec Jonathan Demurger, Pierre Derenne, Jules Sitruk, Damien Jouillerot, Jules Angelo Bigarnet

 

Dans un camp de scouts, une équipe de 8 gamins est lâchée dans la nature avec pour objectif de faire l’ascension du massif du Brément, en gage de punition. L’action se passe en 1960 dans un contexte politique lourd, avec la guerre d’Algérie en toile de fond.

La montagne, ça vous gagne

 

C’est une histoire que pourrait raconter toute personne ayant été en camp de jeunes dans ces années-là : la nature, les copains, les conneries et le danger non mesuré. Dans cette bande d’amis, on retrouve le chef, le jaloux, le premier de la classe, le petit à protéger, le bagarreur, le souffre-douleur.

Les personnages sont volontairement stéréotypés, ce qui fait perdre au récit de sa crédibilité. Pourtant, ce n’est pas tant la faute des acteurs (qui pour certains ont déjà beaucoup tourné) que celle du réalisateur. Malgré un contexte politique dense, Jean-François Davy s’attarde principalement sur l’ascension dans le massif, qui a finalement peu d’intérêt.

Jean-François Davy, après une très longue absence derrière les caméras, nous déçoit par aussi peu d’audace. Bien qu’il décrive les scouts comme une bande d’adultes inconscients, le ton reste ‘gentil’ et survole en toute légèreté un épisode de l’histoire de France qui mériterait qu’on s’y attarde un peu plus.

 

 

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