Le labyrinthe de Pan


Le labyrinthe de Pan est le dernier film de Guillermo Del Toro. Sur un fond de guerre d’Espagne, Del Toro nous narre l’histoire d’une fillette, dont le père est mort dans la lutte contre le fascisme en Espagne et qui est forcé d’aller habité chez son beau père : un assassin et didacteur fasciste. Dans cette atmosphère lourde, la fillette va se créer un monde imaginaire dans lequel elle trouve refuge, dont le décor et les personnages qui l’habitent sont tout aussi effrayant que la réalité dans laquelle elle vit…

Dans ce film, rien n’est féérique, tout n’est que chaos, à l’image du pays à ce moment précis de l’Histoire (avec un grand h). Torture, chantage, traque à l’homme, assassinat. Le tout accentué et magnifiquement interprété par Sergi Lopez, un véritable salaud, dont la seule motivation est de servir un régime autoritaire dont il espère le triomphe.

A côté de lui évolue Ofélia. Plus on avance dans le film, plus les 2 mondes dans lesquels elle évolue vont se mêler, jusqu’à ne faire presque plus qu’un. Dans l’un les monstres sont des chimères, dans l’autre se sont des hommes.

On ne peut pas sortir indifférent de ce film, souvent mal à l’aise et angoissé par les traumatismes engendrés par la guerre et ses atrocités.

Esthétiquement magnifique, bien que très dur, on a encore du mal à comprendre comment ce bijou a pu être oublier du palmarès cannois.

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