Le cinéma, reflet de l’actualité 2006 : inquiétudes grandissantes face à la destruction de notre environnement et problèmes géopolitiques furent au cœur des débats, avec en tête Syriana, une vérité qui dérange, jarhead, etc.
Néanmoins je retiens de cette année une grosse surprise, un film magnifique dont il est impossible de parler de peur d’en dévoiler l’intrigue : « Je vais bien, ne t’en fais pas »…
Tout aussi poignant, sur le thème universel de la perte de l’être aimé, je veux mettre en avant le magnifique (encore) « Ne le dis à personne » de Guillaume Canet, intense, mais aussi le moins médiatisé « Brick », dont la justesse de la caméra et la beauté, voire la poésie, avec laquelle la violence et les manipulations sont décrites, sont fabuleuses.
D’un registre beaucoup plus léger, les comédies françaises ont réussi à nous gaver d’insouciance et de rire, avec en tête « nos jours heureux » qui n’est pas sans rappeler nos jeunes années en colonie de vacances, mais aussi « prête moi ta main » ou « La science des rêves » avec la magnifique Charlotte Gainsbourg (dont
A cette liste, il faut ajouter un grand coup de cœur du cinéma indépendant américain, « Little miss sunshine », un délice de critiques acerbes sur la société américaine.
Une belle année cinématographique qu’était cette année 2006.
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