Cashbash retrace l’histoire de Ben, un étudiant qui voit sa vie chamboulée après s’être fait larguer par sa copine. Il devient alors insomniaque, et plutôt que de gâcher ses nuits, il travaille dans un supermarché la nuit. Il échange son temps, contre de l’argent. Cashback, comme disent les anglais. Pendant ces heures, il s’imagine un monde dans lequel il a le pouvoir d’arrêter le temps, où tout flotterait et lui seul pourrait contrôler les événements. Dans ces instants figés, il dessine ; il dessine surtout des femmes, car il éprouve une fascination profonde pour la beauté du corps féminin.
A la recherche de l’idéal féminin
A premier vue, Cashback est un hymne à l’amour et au corps de la femme, et c’est le cas au début et à la fin du film. Ben en tant qu’artiste (il est étudiant en Arts, spécialité dessin) dessine tout ce qui l’inspire, et principalement le beau. Une certaine poésie se dégage de ce personnage…
Malheureusement, l’entre deux (le milieu du film) est un peu decevant. Autour de cette poésie, Ben évolue dans un milieu étudiant, loin de toute subtilité, et qui prend des airs d’un American Pie version british. Ses potes sont de véritables crétins, obnubilés par leurs hormones et en face d’eux, Ben apparait comme un ange…
Mais malgré cela, les instants figés et le regard amoureux que posent Ben sur son sujet favori restent magnifiques, notamment la scène finale sous la neige.
Une belle métaphore du temps qui s’arrete pour les amoureux…
6 Responses to Cashback