Le cauchemar de Cassandre


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Depuis « Match point », Woody Allen avait réussi à mettre tout le monde d’accord sur son génie créatif de new yorkais détraqué. Avec Scoop,
la critique commençait à être partagé… mais avec le Rêve de Cassandre nous sommes tous unanime : le rêve de Cassandre est une veine entreprise dans laquelle Woody Allen tente de nous faire
ressentir la culpabilité des êtres et l’effet de cette culpabilité sur leurs quotidiens.

C’est à travers de 2 frères (au combien sexy), joués par Ewan Mc Gregor et Colin Farrel, que Woody va illustrer son propos. Le décor : un milieu populaire anglais, un père qui tient un restaurant,
une mère en adoration face à son beau frère qui a réussi dans les affaires, et 2 frères : un mécano et un paumé qui aide son père dans son restaurant en attendant de rentrer dans le monde des
affaires. La jalousie a déjà atteint les parents face à la réussite de certains membres de leur famille, mais n’a pas encore atteint les 2 frères. Jusqu’au jour où… ils souhaitent se payer un
bateau, Le rêve de Cassandre.

Face au jeu d’acteur d’Ewan McGregor, celui des autres personnages parait bien fade. Mais c’est bien là la seule satisfaction que l’on peut tirer de ce 3e film d’une trilogie londonienne de Woody
Allen. La mise en place est soignée, mais les dialogues peu recherchés. On sent que le maitre a perdu sa muse en tournant sans Scarlett Johannson, qui est d’ailleurs remplacé par la fade Sally
Hawkins, et en est venu à errer sans but dans une Angleterre qui ne lui appartient pas encore.

Le rêve de Cassandre ressemble plus au cauchemar d’Allen qu’à un doux sommeil…

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