Lors
d’une soirée, des enfants jouent à faire tourner une bouteille pour voir qui ils vont embrasser. Charlie tombe sur une jeune gothique qui lui jette un sort : toutes les filles avec lesquelles
il va coucher se marieront avec le prochain mec avec lequel elles sortiront, et lui restera à jamais célibataire…
Affligeant
Il y a des scénaristes qui savent écrire des comédies romantiques où l’on prend plaisir à se réjouir niaisement du bonheur des personnages principaux, et ceux qui tentent de le faire. C’est
apparemment ce qui est arrivé à ceux qui ont osé écrire le scénario de « Charlie, les filles lui disent merci ».
Charlie, le personnage principal, est un tombeur qui n’a pas su trouver l’amour, et passe de filles en filles sans trouver la bonne. Alors allègrement, nous sommes les spectateurs de parties de
jambes en l’air interminables, crues, et seulement là pour satisfaire un public masculin pré-pubère. Cela commence d’ailleurs dès la première scène ou il se fait faire une gâterie par une fille
sur la plage, puis quand la rumeur va circuler qu’il est un porte bonheur, la valse des sauteries va s’engager à grand vitesse, parfois avec 16 images de coïts à la fois à l’écran. Pour
atteindre le paroxysme du fantasme de ces messieurs, inutile de préciser que toutes les filles avec lequel il couche sont siliconnées, et son meilleur pote n’est autre qu’un chirurgie plastique
spécialisé dans les augmentations mammaires!
Et parce qu’on ne peut pas être gras uniquement en montrant des seins refaits à chaque plan, il faut y ajouter des petits détails drôles à la American Pie, en ayant une scène de branlettes dans
un pamplemousse.
Si tout le monde dit merci à Charlie, nous on ne remercie pas la production de cette daube dans laquelle on ne trouve qu’ennui, et aucune sentiment de réjouissement dans son dénouement mais
plutôt de dégoûts face au traitement d’un tel sujet…