Juno


juno-affiche.jpg
La comédie américaine grincante de ce debut d’année est enfin arrivée, et vous allez adorer !
 
Nominée aux Oscars notamment pour le meilleur film et meilleure actrice, le film a déjà été accueilli avec un grand enthousiasme et récompensé : prix du meilleur espoir féminin pour Ellen Page
aux Satellite awardset au Festival du film d’Hollywood, prix du meilleur film aux festivals de Rome, de Saint Louis, de l’Alpe-d’Huez…. C’est dire si ce nouvel opus de Jason Reitman (Thank you
for smocking) est bon.

Juno, c’ est l’histoire d’une adolescente qui tombe enceinte après sa première fois. Malgré son désir d’avorter au premier abord, elle decide de poursuivre sa grossesse, puis de donner son
enfant à une famille d’adoption…

On pourrait croire que Juno est un film pour mettre en garde les adolescents sur les dangers de leurs vies sexuelles, mais pas du tout ! C’est le portrait d’une jeune femme de 16 ans, forte,
fascinante, pleine de vie. Elle fait partie de ses rares personnages de teen movie qui soit réfléchie, avec un caractère de chien, mais qui en est très attachante de par
son cynisme ; une sorte de Daria !

Tout comme le personnage de MTV, un flot de paroles acides coulent de ses levres à chaque scène, et avec une aisance déconcertante, mais jouissive. Malgré une apparente non chalence, qui l’aide à
traverser ses 9 mois, Juno a aussi ce petit quelquechose qui rend son personnage très attachant et même touchant, notamment son affection pour Bleek’, premier de la classe qui fait partie de
l’équipe de course à pied de l’école et qui passe la moitié du film en short jaune, apporte à son personnage la douceur et la sensibilité que l’on ne lui soupsonne pas.

Comme tous les adolescents de son âge, Juno est une passionnée de musique, ce qui permet au réalisateur de nous gâter de petites merveilles comme : Sonic Youth, Belle & Sebastian, The
moldy peaches, the velvet underground ou Cat power… Une bande son qui colle parfaitement au paysage dans lequel évolue Juno : un climat modeste dans une banlieue américaine
moyenne.

C’est donc avec une grande simplicité que Reitman montre cette épisode banale de la vie d’une adolescente moyenne, sans superflu. Avec une grande sincérité. Un véritable bijou de
cinéma indépendant.

Meme si la comparaison reste facile entre « Juno » et « little miss sunshine », Juno est un film qui apporte de la fraicheur à tous les films faciles que l’on nous propose en ce début d’année.
C’est un film au scénario d’une finesse incroyable, a la mise en scène simple et tres efficace, à l’humour grincant et à la poétie adolescente transcendante.

Pour en savoir plus : 
https://www.myspace.com/junothemovie


juno-and-paulie-bleeker.jpg
Extrait de « Anyone else but you » of The Moldy peaches :
You’re a part time lover and a full time friend
The monkey on you’re back is the latest trend
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

I kiss you on the brain in the shadow of a train
I kiss you all starry eyed, my body’s swinging from side to side
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

Here is the church and here is the steeple
We sure are cute for two ugly people
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

The pebbles forgive me, the trees forgive me
So why can’t, you forgive me?
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

I will find my nitch in your car
With my mp3 DVD rumple-packed guitar
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

Du du du du du du dudu
Du du du du du du dudu
Du du du du du du dudu du

Up up down down left right left right B A start
Just because we use cheats doesn’t mean we’re not smart
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

You are always trying to keep it real
I’m in love with how you feel
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

We both have shiny happy fits of rage
You want more fans, I want more stage
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

Don Quixote was a steel driving man
My name is Adam I’m your biggest fan
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

Squinched up your face and did a dance
You shook a little turd out of the bottom of your pants
I don’t see what anyone can see, in anyone else
But you

Cette entrée a été publiée dans Cinéma. Placez un signet sur le permalien.

One Response to Juno

Les commentaires sont fermés.