Las vegas 21 : Jeu de chats et de souris sur tapis vert



Ben est un brillant élève de MIT, prestigieuses université américaine spécialisé dans les matières scientifique, dont les mathématiques. Apres son diplôme, son objectif est d’intégrer
la section médecine d’Harvard, mais pour cela, les droits d’entrée sont élevés : $300 000…alors pour arriver à réunir cette somme, un de ces professeurs va lui proposer de rejoindre une
équipe de joueurs de black jack.

 

Face à l’énorme vague du poker ces dernières années, quoi de plus naturel que de continuer sur cette lancée et de mettre à l’honneur le black
jack. Après Casino, Ocean’s 11, 12 et 13, tout droit sorti des studios : Las Vegas 21, un film de cartes pour un public de jeunes joueurs. Tous les bons ingrédients sont présents pour que la
sauce prennent : de bons acteurs expérimentés (Kevin Spacey et Laurence Fishburne), de jeunes acteurs bien à la mode (l’incroyable britannique, Jim Sturgess), des décors magnifiques de
casino et de suites d’hôtels, et un but ultime : poursuivre son rêve, l’american dream de la réussite sociale.

 

Malheureusement le fait que le scénario fut écrit d’après le roman de Ben Mezrich, la recette est bien trop simple, et a déjà été éprouvé par
John Dahl, il y a 10 ans, avec le génial « Rounders » (les joueurs en français) avec Matt Damon et Edward Norton. Bien que la méthode d’apprentissage pour casser la banque n’était pas
la même, on sent le réchauffé, voire le cramé durant ses 2h de film qui semblent s’éterniser. Si on ajoute à la sauce les dialogues pauvres, le manque de suspense et l’histoire d’amour
d’adolescents boutonneux en plus, on a le prochain gagnant des Razzies !

 

Et pourtant, pour plaire à son public, Robert Luketic a rassemblé de beaux artistes sur sa BO ; de MGNT en ouverture, en passant par Peter
Bjorn and John, Coldplay, qui met tout de suite dans le mood pour une histoire punchy où l’on va trépigner sur son siège… Même Jim Sturgess en perd son accent, et par là même son charme.

 

Las Vegas 21 est un bon petit film d’été, à regarder quand on a rien à faire de mieux, une déception de ce début d’été.

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