Bruce Banner est en exile dans les
Favellas de Rio, au Brésil, endroit où il ne pense pas pouvoir être retrouvé par le gouvernement américain. Il travaille de jour dans une usine d’embouteillement, et le soir joint un scientifique,
prêt à l’aider à se débarraser de son terrible pouvoir, jusqu’au jour où…il recoit la visite d’un commando de l’armée américaine.
Alors c’est l’histoire d’un mec qui devient tout vert…
Et oui, Hulk est de retour sur nos écrans. Après Eric Bana, c’est au tour d’Edward Norton (le seul, l’unique) de s’y coller. Ce qui est loin d’être désagréable pour les yeux, mais est ce bien
un role a sa mesure? On pourrait se le demander, parce qu’on est loin des Fight club et American History X, en terme d’épaisseur de personnage… Mais se doit être pour son côté discret
et gentil qu’il dégage. Et dans un sens, la surprise de la transformation en géant vert n’en est que plus grande.
Comme dans tous les films de super héros, il y a des gentils, et des méchants. Là, c’est d’abord le gouvernement américain qui court après son cobaye, qui est diabolisé, puis la menace rouge
interprété par Tim Roth. On sent deja plus le poids politique de la BD à l’époque ce qui n’est pas sans apporter un peu de profondeur à une histoire qui a déjà peu de reliefs.
Contrairement au Hulk de 2003, de Ang Lee, avec Eric Bana, où les combats étaient assez violent, ici on est sur un Hulk plus posé, et qui ne devient vert que pour défendre la veuve et
l’orphelin, ou plutot les jolies filles.
Et en parlant de jolies filles : nous est proposé la délicieuse Liv Tyler, scientifique un peu nunuche, amoureuse de Bruce, mais qui ne sert pas à grand chose, à part développer la green attitude
de notre héros.
Enfin, on pourra déplorer quelques petites invraisemblances narratives, entre autresla traversée de la frontière américaine à pied, sans papier de Bruce.
Et également le manque d’humour, contrairement à son petit frère Spiderman (surement à cause de l’âge du protagoniste, et de sa condition de perpétuelle fuite..). On sourit tout de même face
au fait qu’il ne puisse pas être « même un petit peu » excité par sa copine (Sacrée Liv Tyler!).
Bref, un film qui ne casse pas 3 pattes à un canard, mais qui a le mérite de vider la tête pendant quelques heures.
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