Mama mia !

 



Sophie, une jeune fille de 20 ans, habite avec sa mère sur une île grecque paradisiaque
. Alors qu’elle est sur le point de se marier, elle part en quête de ses origines. Elle va découvrir que 3 hommes ont traversés la vie de sa mère au moment de sa conception, et un d’eux pourraient potentiellement être son
père
. Mais lequel…

 

 

Mama mia est une petite histoire légère, qui sert de prétexte pour chanter à tue tête du Abba pendant 1h50. Les chansons, connues et moins connues, s’enchaînent dès la première minute du film afin de mettre
le spectateur dans une ambiance de fête
. Et si les paroles de certaines chansons
ne collent pas à l’histoire, et bien c’est le thème musical qui est repris, et on n’en perd pas une miette
.

 

C’est dans un décor de carton pâte que se déroule la majorité des scènes (dans l’hôtel de Donna, alias Meryl Streep). Et malgré les contraintes techniques que l’on imagine, on peut déplorer ce choix, et le coté
authentique qu’un film aurait pu apporter à cette histoire, née sur les planches de Broadway
.

 

Côté acteur, on ne peut que s’extasier devant la brochette proposée :Meryl Streep, en mère hippie est plus belle que jamais, Pierce Brosnan,
est parfait en amant transi et en père responsable, Colin Firth en homme sensible et père attendri…ils ont tous ce petit quelque chose qui fait qu’on se prend de sympathie pour eux, même si ce
sont tout de même de sacrées caricatures
. Et surtout les efforts faits pour les
chansons sont assez touchants, même si pas toujours réussi
.

 

On peut tout de même déploré certaines scènes chantées, qui coté mise en scène, laisse à désirer…Pour « money, money, money », on
retrouve Meryl Streep à la proue d’un yacht tell « Priscilla folle du désert » sur son bus, des draps de satin accrochés à ses bras, flottant tel des étendards, ou encore pour
« Dancing Queen », où Meryl Streep se retrouve à sauter tel une adolescente sur son lit en chantant « …Only 17 oh yeah ! »
. Mais certains spectateurs peuvent encore être amusé de ces scènes, bien que frisant le ridicule,
comme celle du générique de fin
. Là, où le sommet est atteint, c’est pour la
chanson « The winner takes it all », chanté par le duo Streep-Brosnan, au bord d’une falaise ; on ne sait pas trop lequel des 2 poussés pour mettre un terme à notre agonie, et peu
être la leur !

 

Malgré tous ces aspects qui pourraient faire pencher le film vers les navets de l’année, on ne peut nier que l’on ressort gonflé à bloc, que
pendant la séance on a fredonné au moins un air connu du groupe suédois mythique, et que finalement, on a passé un bon moment
.

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