Madagascar 2, le retour du rire



Après être arrivé à Madagascar, les 4 compères du zoo de New-York ont su se faire accepter des locaux (une bande de lémuriens surexcités, dirigé par un roi dément), mais ne
rêvent que d’une chose, revenir à New-York. A bord d’un zinc rafistolé, ils se préparent à rentrer chez eux, mais leur périple va faire une halte dans la savane africaine…

 

Du rire, du rire, et du rire

 

Le premier opus de Madagascar était déjà rythmé et assez sympathique pour un public de petits et de grands, mais avec celui-ci les studios de
Dreamworks tapent fort, très fort. Les 4 compères sont certes fidèles à leur personnalité (Alex, le lion frimeur, Marty le zèbre grande gueule et fidèle, Melman la girafe fiévreuse et Gloria
l’hippopotame coquette et séductrice) et les liens amicaux entre eux se resserrent fortement, mais les personnages secondaires prennent rapidement le dessus, avec en tête les 4 pingouins, et les
3 lémuriens : Julien, le chef égocentrique, Maurice le sage et Mortie, le petit lémurien boule de poils à la voix stridente. Les pingouins sont particulièrement fascinants dans leur côté
hiérarchique et autoritaire, dont le cynisme est tordant à chaque réplique.

 

C’est dans un rythme effréné que se conduit cette histoire africaine pleine d’émotion, le film commençant par le célèbre tube des années 90 qui
avait fait le succès de Reel 2 real : « I like to move it », qui avaient encensé les spectateurs du premier opus. Après leur atterrissage forcé en Afrique, les 4 citadins se retrouvent
nez à nez face à leurs congénères, et découvrent leurs racines respectives, les mettant face à leur réalité et effaçant peut-être leur singularité, mais leur apprenant à s’accepter tel qu’ils
sont. Malgré toutes les morales que l’on pourrait voir dans le film, les scénaristes ont eu le bon goût de ne jamais tomber dans le mélodramatique, ni un discours moralisateur, souvent présent
dans les Disney. Ici, rien de tout ça, la « patte » de Dreamworks et son habileté scénaristique sont toujours au top.

 

Pour un jeune public, on regrette que les dialogues aient une telle complexité et un débit aussi important, ne le rendant accessible qu’au plus
de 8-10 ans, mais surtout aux jeunes adultes en définitive. Madagascar 2 reste un délice pour les yeux, pour les oreilles et une bonne humeur garantie pour chacune des minutes de ce film.

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