Burn after reading

 



Un agent de la CIA se fait virer pour alcoolisme. Côté maison, il est guère mieux servi, car sa femme le trompe depuis longtemps avec un ami, ancien garde du corps, et s’apprête
à demander le divorce. Cela se serait passé sans embrouille, si des données confidentielles le concernant n’étaient pas tombées dans les mains d’amateurs voulant lui soutirer quelques gros
billets…

 

Complètement barré et un peu rasoir

 

Peut être ne suis-je pas sensible à l’humour déjanté des frères Coen. « Burn after reading » fut une longue épreuve, de pourtant
seulement 1h35. Le postulat de départ est simple mais efficace : un chantage encore adultes consentants, qui va tourner au vinaigre. Tous les clichés classiques, d’une Amérique peu glorieuse
nous est décrit : des couples qui se déchirent, des américains moyens superficiels en quête de bonheur, des institutions dont on se moque volontiers et un niveau intellectuel moyen à ras les
pâquerettes. Pour l’instant, les Coen ont vu juste, surtout pour le public d’européens que nous sommes.

 

Malgré un casting très alléchant, et des performances d’acteurs intéressantes (surtout pour Brad Pitt, qui joue un jeune trentenaire à
l’encéphale à peine plus gros qu’un haricot), l’histoire n’arrive pas à captiver. Une lutte entre les personnages s’engage mais sans vraiment laisser aux spectateurs l’envie de connaître l’issu
de leur histoire. Ses personnages fades n’attirent pas la sympathie, principalement par leur froideur et leur ‘mono-caractère’. On s’ennuie rapidement de l’intrigue (mais en est elle vraiment
une ?), même si le clou du spectacle arrive à 10 minutes de la fin, il est déjà trop tard, car ils nous ont déjà perdu…

 

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