Bella habite
avec sa mère en Arizona. Alors que sa mère part sur la route avec son petit ami, Bella se voit obliger d’aller vivre avec son père dans l’état de Washington, l’un des états le plus pluvieux des
Etats-Unis. Là, elle recommence une vie de lycéenne normale, jusqu’au jour où elle va tomber sous le charme du mystérieux Edward Cullen, un vampire….
Amour adolescent ridicule
A première vue, pour les non initiés à ce roman culte, l’histoire de cette jeune fille s’approche de la célèbre série « Buffy contre les vampires », la notion de « tueuse »
en moins. Une jeune fille solitaire, un jeune homme mystérieusement fascinant, un amour impossible… tous les ingrédients sont réunis pour faire fantasmer les coeurs des jeunes filles
romantiques, que nous sommes toutes.
Et pourtant…on rigole ! On rigole face à la réaction que provoque Bella à notre vampire, dont le sang sent apparemment si bon qu’il peut la sentir de très loin ; il ne peut la regarder dans
les yeux, a presque un air dégoûté, et a des sortes de toc lui faisant faire des mimiques très inhabituels et il faut l’avouer, ridicule.
On se marre aussi beaucoup en apprenant quels sont les caractéristiques des vampires : ils sont assoiffés de sang, ont un odorat très développé, craignent la lumière direct du soleil, mais
surtout ils brillent comme des diamants au soleil, ont les yeux qui changent de couleur à la pleine lune, sont très rapide et peuvent grimper aux arbres avec la dextérité d’un lémurien,
et ont une force extraordinaire.
On comprend bien que Catherine Hardwicke (réalisatrice) choisit de s’attarder sur de très beaux plans de paysages de montagne boisée, voulant profiter du thème de la solitude dont ont besoin
les vampires, mais ils sont foncièrement gâchés par les pérégrinations de notre héros dans les cimes des sapins centenaires…
On ne peut imaginer non plus qu’en 2h10 de film il n’y ait qu’une histoire d’amour : il y a aussi une lutte de pouvoir entre le bien et le mal, car certains vampires sont méchants et tuent des
hommes, mais ceux qui nous intéressent sont « végétariens »! (ils ne s’attaquent qu’aux animaux)
Pourtant assez fleur bleue, et pleurant pour un rien assez facilement, je trouve difficilement d’être touchée par ce film, où la mièvrerie des amours adolescents ne gênent pas, mais ou les
petits détails empêchent de rentrer dans l’histoire, et de s’inquiéter de la survie de leur amour.
Sortie le 7 janvier 2009
2 Responses to Twilight – chapitre 1 : Fascination