Danny et Wheeler sont collègues de boulot et vont de lycée en lycée pour prêcher la bonne parole pour le compte d’une grande firme qui vend des boissons énergisantes.
Jusqu’au jour où, après une fête surprise pour les 10 ans de boite de Danny, ce dernier pète les plombs, suite à une altercation avec les forces de l’ordre se retrouve contraint à faire 150
heures de travaux d’intérêts généraux entraînant son pote Wheeler avec lui…
Crise de la trentaine
Ces 2 adulescents se retrouvent obligés de passer 150 heures dans une association qui s’occupe d’enfants en difficulté, souvent seuls ou mal compris par leur famille, et en deviennent les
parrains pour un temps. Loin de se sentir investi d’une mission, ils tentent tout pour faire passer au plus vite leur peine, mais bien entendu, au fil du temps, ils vont, bien sur, s’attacher à
leur filleul…
Ce qui gâche ce film n’est non pas le caractères prévisibles de l’histoire, mais plus l’aspect caricatural des personnages. Les 2 protagonistes de cette farce sont des caricatures de
trentenaires-losers : l’un n’a pas de plan de carrière et est obsédé par le cul, l’autre malheureux dans son job et sans rêve ce qui le rend malheureux aussi dans son couple. Et leurs filleuls
ont des passions plus ou moins spéciales : l’un aime se déguiser en chevalier et faire des jeux de rôles dans la forêt, l’autre est grossier et ne pense qu’aux filles alors qu’il n’a encore que
10 ans. Même la directrice de l’association est une obsédée, ancienne toxicomane, qui ne cesse de faire des allusions a son ancienne addiction pour la coke…
Face à ce carnage, on rigole tout de même parfois, surtout lors du dénouement (dont je ne dirai rien). Malgré tout, « Les grands frères » traite de manière très superficielle sur un
sujet qui aurait pu être intéressant, et faire gagner de l’épaisseur au film, mais il n’est que prétexte à moquerie et comique de situation où les enfants sont des sortes de mini-clones de
leurs aînés. Ca sent le nanard dès la bande annonce, et rien ne s’arrange par la suite. C’est encore avec déception qu’on constate que le nom de Sean William Scott rime avec navet et gags
graveleux.
Sortie le 4 février 2009