Une nuit à New-York



 

Nick joue dans un petit groupe de rock dans les scènes new-yorkaises. Il s’est fait larguer par sa copine, la sulfureuse Tris, qui le cocufiait depuis le début, et vit plutôt mal cette
séparation jusqu’au jour ou il rencontre Norah. Malgré le fossé qui les sépare, ils vont passer une nuit à fuir certaines personnes, et à trouver le lieu secret d’un concert où va se produire
leur groupe préféré à tous les deux, ce qui va grandement les rapprocher…

 

Amourette adolescente sur fond musical

 

Le scénario est un peu banal : un road trip à travers les rues de New-York, une rencontre inattendue, de la musique… Les dialogues sont assez pauvres, les groupes de musique peu inconnus (en tout
cas en France), les acteurs pas si attachants (à part Michael Cera). Même si au premier bord « Une nuit à New-York » prend des airs de teen movie que l’on aurait sorti du lycée pour le mettre
dans une ville, on est loin d’un bon teen movie. Pour cela, il nous manque une certaine magie, que l’atmosphère des bars new-yorkais n’arrive pas à nous transmettre ; peut être parce que les
personnages paraissent trop jeunes pour évoluer dans ce milieu. La même histoire avec des trentenaires nous aurait semblée plus crédible…

 

On apprécie tout de même la poursuite dans la grosse pomme, qui pour ceux qui connaissent un peu les rues de la ville et ses allures prend des airs familiers ; Peter Sollett ne cherche pas à
embellir New-York, mais réalise des plans crus et donc sincères de l’apparence nocturne de la ville.

Aussi la performance de Michael Cera, qui n’en est peut être pas une, mais que l’on retrouve dans le rôle d’un garçon timide, mais affirmé, et terriblement craquant (surtout quand on voit les
gros plans sur ces lèvres mâchant un chewing-gum, rappelant le plan dans « Juno » où avant de faire l’amour, il mange quelques tic-tac à l’orange).

Enfin, pour un titre original dans lequel on vante une BO (le film s’appelle la playlist sans fin de Nick et Norah), le film propose une BO avec quelques bons morceaux de Vampire weekend, We are
scientist, ou the dead 60s… mais pas tant que ca, ce qui est dommage.

 

« Une nuit à New-York » ne sera pas retenu comme un film culte adolescent, ni un bon film non plus, mais reste sympa pour les vues de New-York pour tous ceux qui aiment et surtout connaissent bien
cette ville.
 

Une nuit à New-York ne sera pas retenu comme un film culte adolescent, ni un bon film non plus, mais reste sympa pour les vues de New-York pour tous ceux qui aiment et surtout connaissent bien
cette ville.

Sortie le 18 mars 2009 

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