Ce qu’il fallait retenir de Cannes 2009

Ce festival de Cannes 2009 aura été placé sous un ton de certaine légèreté. Bien sur, Cannes est aussi la tribune de l’art, de la mise en avant de conflit politique, … mais cette année, on
retiendra des oeuvres plus légères, drôles, comme si le cinéma aussi avait besoin de souffler et de rêver.

 

L’invitation au rêve est lancé par Terry Gilliam et son « Imaginarium of Dr Parnassus » et Ken Loach et son « Looking for Eric » : le commun des mortels est convié à laisser
voguer son âme à faire les choix qui les rendront plus forts, leur donnant un bel espoir de réussite et satisfaction.

La justice est rendue par Tarantino.

 

La parentalité et les relations parents-enfants sont exaltés dans le Ang Lee, le Dolan, ou dans « A la dérive » de Dhalia. L’incompréhension entre générations est complète et donne
lieu à ses affrontements verbaux et rejets totaux… mais finalement car pleins de tendresse.

 

L’homosexualité est affichée sans complexe et de manière très belle et naturelle par Jim Carrey et Ewan McGregor dans « I love you Phillip Morris », par Ang Lee dans son « Taking
Woodstock », par Lynn Shelton dans son « Humpday » ou dans l’excellent premier film de Xavier Dolan « J’ai tué ma mère ».

 

Et ce qui sera vraisemblablement la palme d’or du festival, le magnifique et brillant Audiard : Un prophète, où l’on est invité à être témoin de 6 années d’incarcération d’un jeune homme de 19
ans pour trafic de drogues, qui va découvrir l’univers carcéral et sa complexité. Troublant par sa ressemblance ce que semble être le quotidien des prisons.

 

Ce qu’il faudrait impérativement voir :

J’ai tué ma mère, de X. Dolan

Les beaux gosses, de R. Sattouf

Taking Woodstock, de A. Lee

The imaginarium of Dr Parnassus, de T. Gilliam

Le prophète, de J. Audiard

Looking for Eric, de K. Loach

Inglorious Basterds, de Q. Tarantino

Maps of the sounds of Tokyo, de I. Coixet

 

Ce qu’il faudra éviter : 

Enter the void, de G. Noé

Les herbes folles, de A. Resnais

Visage, de T. Ming-Iiang

 

Quant au film de Lars Von Trier qui fait tant polémique, je vous laisse libre de vous en faire votre propre opinion ; ne l’ayant pas vu…

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