Confession d’une accro du shopping

confession accro shopping Rebecca Bloomwood est une jeune journaliste new-yorkaise pour un
canard botanique. Au delà de sa passion pour l’écriture, il y a une chose qui l’anime vraiment, et par dessus tout : c’est le shopping. Acheteuse compulsive, elle croule sous les cartes de
crédit, et les dettes associées, jusqu’au jour où elle va perdre son emploi, et le moyen de rembourser ses crédits…

Rouquine sans cervelle éblouie par la lumière

Inspiré par le roman à succès de Sophie Kinsella, « Confession d’une accro du shopping » veut nous entraîner dans le quotidien d’une junkie qui n’existe que par son pouvoir d’achat.
Prête à dégainer sa carte de crédit  pour ressortir avec son sac en papier siglé sous le bras, Rebecca est une consumériste pure et dure. elle consomme pour exister… belle métaphore du
monde superficiel actuel, bien que ce ne soit pas vraiment le thème principal du film, mais seulement le prétexte à mettre en scène une histoire d’amour mièvre et sans réel intérêt.

Là où PJ Hogan n’a pas réussi son coup avec ce film, c’est qu’il avait de l’or en barre dans les mains et qu’il n’a rien su en faire ! Une écervelée plantureuse qui s’habille pas si bien que
cela, une thématique d’addiction complètement abandonné au profit de l’histoire de coeur, qui n’est pas si trépidante que cela, … une à une les bonnes idées sont effleurées du doigt mais jamais
traitées.

L’addiction au shopping ne veut pas forcément dire vêtement de luxe, ou haute couture, cette maladie est censée s’appliquer à tout objet de consommation, vêtement y compris, mais pas
uniquement… cela semble vouloir emprunter au film « Le diable s’habille en Prada » quelques codes… mais la copie se révèle assez pale. Aussi, on n’est pas sans penser à Elle Wood,
le personnage principal de l’excellent « La revanche d’une blonde » avec Reese Witherspoon, toujours habillée de rose, qui travaille sur un ordinateur Mac rose, … mais encore la copie
n’égale pas l’original, loin de là…

L’actrice principale, Isla Fisher, déjà vue dans (ScoobyDoo, Serial noceurs ou plus récemment dans Un jour peut être au coté de Ryan Reynolds), malgré son age, a encore des mimiques
d’adolescentes, et on a du mal à la prendre pour une journaliste trentenaire sérieuse. Luc Brandon, l’intello et rédacteur en chef, est pas très crédible non plus, pas plus que Kristin Scott
Thomas en directrice de magazine de mode (ce rôle allait beaucoup mieux à Meryl Streep dans Le diable s’habille en Prada).

Face à tant de raté, et malgré quelques gags qui font tout de meme sourire, Confession d’une accro du shopping confirme mon opinion sur l’ouvrage… mal écrit ! Dommage, il avait pourtant un
potentiel…

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