Nikki fait partie de ces provinciaux qui viennent à Los Angeles en quête de fortune et de vie facile. Ses journées se limitent à profiter des maisons des belles quarantenaires fortunées et célibataires, qu’ils baisent pour garantir son quotidien au chaud. Il connaît tout de la séduction, de ce qu’attendent ces femmes et comment leur faire sentir qu’elles sont les seules et uniques. Jusqu’au jour où son chemin croisera celui de Heather, une jeune serveuse, avec laquelle il a bien envie de jouer…
L’arroseur arrosé
Déambulant dans les soirées friquées de Los Angeles, Nikki balade sa silhouette de play-boy, nonchalamment, arborant un jean moulant, pull col V rouge en cashmere, veste de costard et foulard en pied de poule, à la recherche de sa prochaine proie. Basant son « travail » sur les apparences, la direction artistique s’est appliquée à montrer des images lisses et bien léchées de la ville des anges, des villas et des personnes qui évoluent dans cet univers superficiel, de manière très convaincante. De même, le travail des stylistes est assez intéressant, et va très certainement déclenché une nouvelle vague auprès des gardes de robe de ces messieurs, remettant ainsi au goût du jour les bretelles fines et noires, les revers au jeans (déjà vu chez Katie Holmes il y a à peu près un an) et les bottines lacées noires, à la punk – année 80.
Dans un sens, on peut se demander si Toy boy n’est pas juste un prétexte à mettre en avant la plastique parfaite d’Ashton Kutcher, et ses talents de séducteur. Allant de plans serrés sur sa cambrure, ses pectoraux parfaitement épilés, voir son postérieur parfaitement rebondi… Celui à qui on a beaucoup collé l’image de cet homme objet depuis qu’il a épousé Demi Moore, va finir par s’imposer comme un acteur, si ce n’est comme un bon acteur, en tout cas comme une belle gueule avec laquelle il va falloir composer ces prochaines années. On peut dire que grâce à Toy Boy, il s’est enfin détâché de son image d’adulescent vu dans « Hé mec, elle est où ma caisse? », « That 70’s show », « Jackpot » ou l’émission de MTV « Punked », et va plutôt se rapprocher de l’image de Vince Vaugh, Owen Wilson et compagnie dans le rôle du boyfriend idéal.
On peut un peu regretté que Toy boy ait une morale à l’américaine (comment faire autrement quand le personnage principal a en sonnerie de téléphone portable l’hymne américain), mais ça ne l’empêche pas d’être un film divertissant, qui, par contre, est tout à fait desservi par une date de sortie inappropriée…
Sortie le 8 juillet 2009
One Response to Ashton, le Toy boy d’Hollywood