Hunger games

Chaque année sont organisés les Hunger Games. Une vingtaine d’ados de 12 à 18 ans (12 filles et 12 garçons) sont tirés au sort parmi les districts de travailleurs, aux allures de camps de concentration, et devront s’affronter jusqu’à la mort dans un grand jeu télévisé. Dans le district 12, la belle et sauvage Katniss va se porter volontaire. Mais malgré ses aptitudes et son instinct de chasseuse, elle devra affronter des adolescents extrêmement entraînés, et surtout séduire le public et les sponsors, afin d’augmenter ses chances de survie.

Girl power fighte la télé réalité …

Ici, pas de loup garou en plaquette de chocolat comme dans Twilight. Pas d’excitation prépubère comme dans les derniers Harry Potter. Hunger Games se concentre sur ses personnages sérieux comme un curé sur son missel. Pour le fun, on repassera. Par contre, vous pourrez toujours réfléchir au voyeurisme de la télé-réalité comme dans un débat apathique sur Arte. Heureusement, il reste une fille qui en a : Jennifer Lawrence. Une vraie héroïne féministe, qui n’a pas besoin de montrer ses seins pour être glamour. Pour l’ancienne héroïne de Winter’s Bone, nommée aux Oscars, c’est enfin le printemps : elle est annoncée dans les suites, et le succès des livres annonce un joli carton au box office. Film d’anticipation gentillet, Hunger Games ressemble plus à un Koh-Lanta pour mineurs couplé à Gladiator, qu’à In Ze boite sur Gulli.

Sortie le 21 mars 2012

Ecrit pour Tribune de Lyon

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